POUR L'ENVIE D'AJOUTER DE LA PASSION A LA VIE
Pour tant d'autres nuées d'idées qui s'envolent à jamais
J'ai choisi de vous lire ce texte de Denis Jaccard
https://www.youtube.com/watch?v=RI2C8taIWAM&feature=youtu.be
samedi 31 janvier 2015
mercredi 28 janvier 2015
Là, juste là...
Là, juste là...
Van Gogh avait su marier le bleu azuréen du ciel
avec le vert flamboyant des étendues de pins
d'un coup de pinceau de maître étirant l'essentiel
et enroulant les arbrisseaux ventés ainsi dépeints
Daudet avait grimpé tout en haut de ce chemin doré
serpentant au milieu des pins par une journée d'été
Il allait sûrement se reposer à l'ombre de son moulin
ou respirer la quiétude retrouvée du petit matin
Pagnol s'était assis juste là à écouter les cigales
Heureux d'imaginer au loin le château de sa mère
Il avait écrit chaque arbre d'une façon magistrale
Extrayant leur sève et exhalant leur parfum de terre
Montand était passé gravant sur ce pin son adage
Rappelant que le temps n'efface rien même au final
Tous avaient tant adoré les couleurs de ce paysage
les faisant valser ainsi réunies dans un ultime bal
Et moi je scrutais cette lune passagère reine de ces cieux
Venue éclairer ce tableau de ses rayons divins et dardant
J'attendais sous ce pin rêveur l'écureuil timide et curieux
Qui saurait me chuchoter doucement de profiter de l'instant
MG to MR - Le 28 janvier 2015
Les gens
« Les gens,
c'est pas comme dans un jeu de quilles,
on les décore avec un pinceau
comme ça c'est plus joli quand on les voit tomber...
Non c'est pas comme ça
c'est pas comme dans un jeu de quilles,
on les décore avec un pinceau
comme ça c'est plus joli quand on les voit tomber...
Non c'est pas comme ça
Les gens,
c'est pas comme dans un jeu de cartes,
on abat sa carte de cœur
espérant remporter d'un seul coup toute la mise...
Non c'est pas comme ça
c'est pas comme dans un jeu de cartes,
on abat sa carte de cœur
espérant remporter d'un seul coup toute la mise...
Non c'est pas comme ça
Les gens,
c'est pas comme dans un jeu d'échecs,
on manie les pions avec délice
en tournant avec envie autour de la tour de la reine...
Non c'est pas comme ça
c'est pas comme dans un jeu d'échecs,
on manie les pions avec délice
en tournant avec envie autour de la tour de la reine...
Non c'est pas comme ça
Les gens
c'est pas comme dans le jeu de marelle,
on saute à pieds joints dans leur vie
on atteint le ciel et on s'en va sans se retourner
Non c'est pas comme ça
c'est pas comme dans le jeu de marelle,
on saute à pieds joints dans leur vie
on atteint le ciel et on s'en va sans se retourner
Non c'est pas comme ça
Les gens,
on les aime ou on ne les aime pas
mais on ne joue pas avec
C'est comme ça »
on les aime ou on ne les aime pas
mais on ne joue pas avec
C'est comme ça »
CL à PV le 27 janvier 2015 - the end
dimanche 25 janvier 2015
Il était une FLAMME, il était une femme ...
Il était
une FLAMME, il était une femme ...
Discrète et perdue au fond d'une sombre chapelle
Elle regardait danser la FLAMME d'une bougie
Sans parler sans sourire sans exister qui était-elle ?
La FLAMME vacillante la rappelait alors à sa vie
Placide et soumise tapie dans la triste pénombre
Cette FLAMME intérieure qui l'habitait criait
Nul ne l'entendait dans cette église si sombre
Sa FLAMME se mourrait et puis se réanimait
Ses yeux épris de cette beauté flamboyante
FLAMME de l'enfer FLAMME de flambeau
Elle s'en moquait elle n'était pas croyante
Sa FLAMME la dévorait effleurant sa peau
Et puis un jour elle s'est levée jusqu'à elle
Aux idées tout feu tout FLAMME elle a souri
La revanche avait sonné et paraissait si belle
Émue elle déclara alors sa FLAMME à la vie
La chaleur de la FLAMME envahit son cœur
Elle avait enfin le droit d'exister bien ailleurs
Depuis qu'elle attendait ce retour de FLAMME
Elle allait peut-être ouvrir ses yeux de femme
Sa FLAMME ne s'éteindrait plus elle était attisée
Elle avait une lumière à transmettre et à enseigner
Elle craqua une allumette et regarda la terre d'un soir
Au loin brillait non plus une FLAMME mais un espoir
Pensées du coin d'une bougie - 20 janvier 2015
JE VOULAIS TE DIRE ...
JE VOULAIS
TE DIRE …
Je voulais
te dire qu'ici aujourd'hui le monde sans toi
Ressemble
si fort au monde dont tu me parlais parfois
Autrefois
tu y as semé des couleurs à chacun de tes pas
Et je les
arrose chaque soir même si tu ne le sais pas
Je voulais
te dire que la nuit je scrute cette étoile là-bas
Celle qui
réchauffait mon âme chaque fois que j'avais froid
Celle à
qui tu inventais une histoire qui n'appartenait qu'à toi
La voie
lactée brille encore de nos mots courant sur les toits
Je voulais
te dire que souvent je souris en repensant à toi
Il m'arrive
aussi de laisser couler de lourdes larmes d'émoi
Mais je
t'imagine vivre heureux là-bas du côté de par chez toi
Tu me
rassures et me console encore même si tu n'es plus là
Je voulais
te dire que je veux être forte juste pour une fois
Fragile
papillon essaie de déployer ses ailes vers l'au-delà
Tu dois
bien le sentir au creux de toi mais tu ne le diras pas
Tu tairas
cet indicible vol éphémère qui un jour nous lia
Je voulais
te dire que je ne t'attends plus et je n'espère pas
Pourtant je
scrute toujours cet horizon lointain et je reste là
La nuit je
m'endors au pays des nuages où l'on volait parfois
Et dans
mille ans encore nos rires y résonneront en éclats
Je voulais
te dire que je ne sais plus comment te le dire …
emotional writings
02 janvier 2015
02 janvier 2015
–
jeudi 15 janvier 2015
AIM'ERAUDE FOREVER
AIM'ERAUDE
FOREVER
Un soir
il avait puisé toute sa force dans la profondeur de ses yeux verts
Il se
souvient encore de ce regard émeraude qui lui transperça le cœur
Depuis ce
jour ses pensées de jade tournent du vert pâle au vert clair
La nuit
il rêve en multicolore et en revient toujours à la même couleur
Leurs
sentiments dévastateurs s'étaient noyés dans un océan vert de
gris
Ils
s'étaient alors quittés pour s'oublier mais ils se pensaient encore
si fort
Il avait
bu du vert absinthe et puis du vert bouteille pour oublier ce mépris
Vert de
colère ou vert de jalousie il finissait souvent par pleurer sur son
sort
Il
regrettait tellement l'insouciance rieuse de ses vertes années
auprès d'elle
Il avait
fini par se mettre au vert loin du monde et de ses turpitudes
usuelles
Il
peignait chaque instant de sa vie en vert oubliant qu'elle eût été
si cruelle
Son
espoir tirant enfin sur le vert il retrouva le courage de revenir
vers elle
Ce soir
il allait la revoir autour de quelques verts olive et d'un vert
pistache
Elle
avait ressenti son vertige au loin et entendu son cœur lorsqu'il
criait
Les yeux
fixés dans son vert d'eau elle était là l'attendant sans qu'il le
sache
D'un
regard furtif ils surent alors qu'ils étaient verts complémentaires
à jamais
Vertes pensées d'un soir - 11
janvier 2015
lundi 12 janvier 2015
LIVRE D'OR ou PETITS MOTS IMPROVISES
LECTEURS
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Cet espace et ses commentaires vous sont dédiés
mardi 6 janvier 2015
ROUGE
ROUGE …
Il faisait partie des trois primaires et on
disait de lui qu'il avait du caractère
Il se prénommait ROUGE et jouait souvent avec
ses amies les couleurs
Parfois ROUGE s'emportait de passion et
devenait alors ROUGE de colère
Il avait du mal à se contenir, le ROUGE
montait alors à son visage et son cœur
La chaleur émanait si fort de lui et nombreux
sont ceux qui l'en admiraient
Il avait appris à porter le fer au ROUGE,
ainsi avait-il imposé sa prestance
Le ROUGE montait parfois à ses joues et il
devenait alors si timide à se révéler
Un soir il avait entraîné le ROUGE coquelicot
dans une folle et fragile danse
Il savait devenir roi du luxe et ROUGE à
lèvres perdu sur les rives de la féminité
Son cœur virait souvent dans le ROUGE de
fragiles pétales en lèvres conquises
Grenat Pourpre Garance Vermillon Bordeaux Rubis
Fuchsia et des amis par milliers
Meublaient sa solitude qui ne cessait de se
creuser malgré tant d'amitiés exquises
Parfois on le nommait ROUGE sang ou ROUGE feu
et il en devenait malheureux
Personne ne soupçonnait ses intimes émotions,
pas même le vert son complémentaire
Alors il déroulait le tapis ROUGE à ses
envies de vie et priait le soir tous les dieux
Pour qu'à l'orée du petit matin son ami le
ROUGE gorge lui rendent ses idées claires.
Poésie inspirée - 29 décembre 2014
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