mardi 29 mai 2012

PERDRE

PERDRE ...

Je me pose mille questions

Je perds la tête

Les réponses tourbillonnent à foison

Je perds la raison

J'hurle ma vaine compassion

Je perds mon sang froid

Je fais les cents pas dans mon imagination

Je perds mon temps

La roue de la vie tourne en libre rotation

Je perds au jeu

Je me voue faible et esclave à tant d'addictions

Je perds mon âme

J'essaie hors de l'eau de reprendre ma respiration

Je perds pieds

Le fil de la vie n'est plus vraiment d'aplomb

Je perds l'équilibre

Ma boussole s'affole dans toutes les directions

Je perds le nord

Je laisse partir mes faux amis vers d'autres horizons

Je perds le contact

Ma belle robe se déchire en horribles haillons

Je perds au change

Je ne reconnais plus ni le paysage ni sa description

Je perds connaissance

J'ai vraiment très peur de cette étrange configuration

Je perds contenance

Je ne crois plus en dieu ni en sa crucifixion

Je perds la foi

Je voue mes nuits à d'intenables hallucinations

Je perds mon calme

Je lutte de toutes mes forces avec détermination

Je perds le combat

Les sentiments se mêlent à d'étranges frissons

Je perds le contrôle

Mon sang se glace d'une terrible affliction

Je perds la vie

Mais toi, ami, je ne pourrais supporter ton abandon

JE NE VEUX PAS TE PERDRE


dimanche 20 mai 2012

Salon du Livre - Mazamet - Mai 2012





La Porte du Coeur

"Son coeur sclérosé tout doucement s'étiolait

comme une feuille morte abandonnée à l 'automne de ses idées.

il étouffait dans son corps, il asphyxiait dans sa tête

le long chemin de sa vie sinuait sous une grise tempête.




son sourire depuis tant de temps se fondait dans un épais nuage,

nuage ténébreux vil et impétueux enfantant sous les cieux d'un orage.

ses yeux sans fond ne voyaient plus que l'ombre de la couleur noire,

sa vie disparaissait, sombrant dans le gouffre intemporel de l'histoire.




et puis un jour quelqu'un frappa inopinément à la porte de son coeur,

il hésita longuement à entrouvrir paralytiquement atteint par la peur.

que lui voulait-on , pourquoi s'intéressait-on à lui, ignoble rejeton ?

pourtant dans un effort inconcevable , il parvint à sortir de ses gonds.




la porte doucement s'entrouvrit, un rayon de lune rassurant le pénétra.

une âme amie lui tendait la main et lui assurait d'être pour toujours là,

mais l'air de rien ce bonheur nouveau il le refusa car il en avait peur,

cette peur incommensurable qui le tordait depuis si longtemps de douleurs.




il avait toujours appris à prévenir le pire et fuir au plus loin le bonheur

pour ne pas risquer le perdre un jour sans en éprouver de rancoeur.

son âme amie garda le silence car elle le comprenait et ne le brusqua pas,

elle caressa son visage longuement et le prit tendrement dans ses bras.




il lutta de tout son être, de toute sa force, refusant d'ainsi s'abandonner,

il ne fallait pas qu'il soit heureux, c'était écrit depuis qu'il était né.

et puis étrangement la porte de son coeur céda dans un terrible fracas,

une marée de sentiments s'y engouffra et son sourire à nouveau s'illumina.




Ce poème a été écrit en collaboration avec les mots suivants :

Sentiments coeur abandonner heureux fuir douleur inconcevable paralytiquement

Merci infiniment à eux d'avoir jouer le jeu du poète

et d'avoir sauver ainsi l'âme de leur héros"

pensées vagabondes - Mai 2012

lundi 14 mai 2012

Un bijou engagé ..... Critique littéraire de Rémi Chiasson

Rémi Chiasson-Villeneuve Critique littéraire d'ASTERIA RUBENS
 
Un bijou engagé
Par Rémi Chiasson-Villeneuve
C’est par un heureux hasard que Christel Lacroix et moi sommes devenus amis sur facebook. Étant moi-même écrivain, j’aime beaucoup aidé mes collègues en leur achetant une copie de leur roman; ce que j’ai fait avec Asteria Rubens(217 pages) aux éditions Kirographaires. Et heu...reusement que je l’ai fait!
Au début, l’histoire m’a paru ordinaire : un simple écrasement d’avion. Cependant, l’histoire évolue au contraire de ce que l’on pourrait penser. Graduellement, le narrateur nous amène dans un monde extraordinaire dénudé de sens pour un être humain normal, mais pas dénudé de sens pour le lecteur de ce roman et ce, tout en accrochant le lecteur dès les premières lignes.
Si nous entrons aussi facilement dans ce monde et dans cette histoire, c’est grâce aux personnages. Les quelques dizaines de personnages que nous rencontrons à travers l’histoire sont des gens ordinaires. Nous pouvons, donc, nous identifier à eux sans aucun problème et ressentir leurs multiples émotions comme si c’était nous qui les ressentaient.
Rajouter à cela le fait que l’auteur y glisse son opinion sur la pollution de la planète et plusieurs points de réflexions sur nos choix et nos vies et vous y obtenez un véritable bijou littéraire. Je vous le recommande, sans hésiter!

jeudi 10 mai 2012

Embrasser le Soleil les Yeux ouverts

☆★☆★☆
"embrasser le soleil les yeux fermés
crier ô merveille de l'avoir retrouvé
sentir peu à peu son coeur se réchauffer
apprendre à revivre blotti dans ses bras
lui livrer son secret et lui parler tout bas
briser soudain son âme en mille éclats...

embrasser le soleil les yeux fermés
crier ô merveille de l'avoir retrouvé
se laisser pleurer de ce bonheur cultivé
caresser sa peau diaphane tendrement
braver l'interdit et dissoudre l'instant
apaiser sa fièvre et respirer lentement

embrasser le soleil les yeux fermés
crier ô merveille de l'avoir retrouvé
apothéoser son lever et son coucher
ne plus pouvoir survivre sans lui
s'enivrer à jamais de sa symphonie
et s'enfuir dans son sillage astral"

Christel Lacroix Auteur - pensées solaires - 07 Mai 2012
 
 

vendredi 4 mai 2012

CRITIQUE LITTERAIRE d'Asteria Rubens

UNE CRITIQUE LITTERAIRE que j'aime ♥♥♥
 pour mon Roman ASTERIA RUBENS
 Merci à toi Isabelle !

 http://isabelle-passions.over-blog.com/article-asteria-rubens-cristel-lacroix-102471432.html

LA PORTE DU REEL

"La porte du réel

Elle connaissait la porte des étoiles
ayant déjà essayé d'en soulever le voile.
Elle n'avait jamais vu la porte du réel
... Jusqu'à ce jour étrange et intemporel.

Avec grande précaution elle l'avait approchée
Si infiniment proche qu'elle faillit y tomber.
En équilibre sur son seuil déjà entrouvert
Un immense précipice elle y avait découvert .

Elle se demandait qui avait bien pu l'ouvrir,
Une éternité infinie elle avait dû y réfléchir.
La porte du réel étrangement l'attirait
Et cette envie inconcevable grandissait.

Elle grandissait au fond de son cœur
Chaque jour avec un peu plus d'ardeur.
Elle restait à observer sur le seuil, triste et seule
La peur du vide l'enveloppant de son linceul.

Un petit pas et elle saurait
Un souffle retenue et elle se sauverait.
Que devait-elle faire, peut-être y plonger
Que devait-elle faire, peut-être la fuir à jamais.

Elle s'appelait Imaginale car elle n'existait pas
Du moins elle vivait dans une dimension marginale
Elle choisit de refermer la porte sans faire de bruit
et rejoignit son monde irréel pour pleurer toute la nuit.

Le gouffre du réel véritable siphon de son âme
L'appela encore et encore de ses cris vils et infâmes
Et on entend toujours son écho sur le fil de l'infini
la nuit, quand on essaie d'écouter les bruits de la galaxie."

@Christel lacroix auteur - pensées intemporelles - 04 Mai 2012


mardi 1 mai 2012

SALON DU LIVRE DE MAZAMET

Si vous voulez me rencontrer,
 je serai dans le tarn le dimanche 13 mai
 au salon du livre de Mazamet
au stand Kirographaires Editions .
 Nous vous y attendons TRES nombreux !!!!!!!!!

http://www.facebook.com/home.php?#!/events/264595136964880/